dimanche 13 juillet 2008

MUSIQUE: Celtic Woman - The Contradiction







Origine et prononciation
Le nom bodhrán se prononce [bow-ran], et provient du gaélique irlandais signifiant sourd ou obsédant.

Le pluriel est bodhráin.

Description Le bodhrán est un tambour uni-membranophone d’origine celte, principalement d’Irlande, qui est constitué d’un cercle de bois, dont le diamètre varie entre 40 cm et 60 cm en général (bien qu’il y puisse être plus petit pour l’étude ou les enfants), traversé de deux barres formant un croisillon et monté d’une peau de chèvre (en général) clouée ou rivetée sur le côté. Il se joue avec un stick (beater ou tipper) à deux olives, avec la main ou encore avec des beater modernes montés de balais ou d’olive caoutchouc.

À l’origine, c’était un plateau de bois et de peau utilisé dans l’extraction de la tourbe. Cette percussion de la famille des tambours sur cadre nous amène directement à penser à ses cousins d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, comme le daf d’Iran, le dyaf de Russie ou d’Arménie, ou le bendir du Maroc.

En général, il se joue en position assise à l’aide d´un beater ou tipper que l’on frappe sur la membrane externe ; la hauteur du son peut être modifiée par balayage ou pression à l’intérieur de la membrane (skin-sounds effects, glissando).

Pour une meilleure prise, une poignée peut être montée à l´intérieur du tambour. Le contact de la batte ou baguette, avec la peau bat un rythme frétillant (généralement en 6/8 ou 12/8, c’est-à-dire en ternaire, proche de certaines pulsations retrouvées en Afrique), alors qu’une des mains exerce une pression contre la peau, à l’intérieur du bodhrán, pour varier le son, produit un effet captivant, assez proche de son cousin le Tama (tambour parleur du Mali).

Le bodhrán a connu un véritable essor dans les années soixante grâce au grand Sean O’Riada, puis par les Chieftains et d’autres grands joueurs tels que Tommy Hayes, Jim Sutherland ou Steafan Hannigan.